Note du traducteur
Les ailes du destin constitue le cinquième épisode des Douze Royaumes, une série d’heroic fantasy japonaise, publiée au Japon depuis 1992. Face à l’énorme succès des romans, la série a été adaptée par la télévision japonaise en 2001. Les familiers de cette animation – distribuée en France depuis plusieurs années – trouveront quelques différences entre les DVD et les romans. Les producteurs japonais ont en effet adapté l’histoire, ajouté ou supprimé des personnages et modifié le déroulement des événements. C’est pourquoi les titres des romans ne reprennent pas exactement ceux des DVD. Mais la série romanesque constitue bel et bien l’œuvre originale.
La présente traduction a été effectuée directement du japonais. Nous avons opté pour des principes clairs et cohérents, qui permettent d’exprimer en français toutes les subtilités de l’univers des douze royaumes, sans dérouter les lecteurs peu férus de culture asiatique. Les traducteurs de l’animation ayant pu faire d’autres choix, de légères différences de terminologie entre les films et les romans sont inévitables.
Ainsi, tous les noms de personnages, d’animaux, de lieux, de titres ou de fonctions ont été transcrits ici dans le système dit hepburn, le plus communément utilisé en France. D’autre part, chaque nom a sa signification, dans le monde des douze royaumes. Elle est toujours expliquée, au moins une fois, quand le personnage principal la comprend lui-même. Quand ces noms ne sont pas expliqués, c’est parce que le personnage principal lui-même n’en saisit pas encore le sens (en japonais, il faut parfois voir un mot écrit pour savoir ce qu’il signifie), ou parce que l’auteur laisse ses lecteurs le deviner.
Nous avons également choisi de respecter l’ordre original des noms de personnes, avec le nom de famille précédant le prénom, comme Nakajima Yôko et non Yôko Nakajima. Nous n’avons pas gardé les suffixes japonais de politesse (-san ou -sama) afin de ne pas alourdir le texte. Le français dispose des correspondances très faciles à utiliser : monsieur, madame, Seigneur ou Altesse, par exemple. De même, quand les titres ou les fonctions ont un équivalent parfaitement identifiable en français, nous avons choisi de traduire. En revanche, si le mot original est une création de l’auteur ou qu’il en est fait un emploi spécifique même en japonais, nous l’avons laissé tel quel.